"La séparation tranchée du capital boursier d'avec l'économie nationale présentait la possibilité d'entrer en lutte contre l'internationalisation de l'économie allemande, sans toutefois menacer en même temps par le combat contre le capital les fondements d'une économie nationale indépendante."
-Adolf Hitler, Mein Kampf.
"L'idée du prêt à intérêt est l'invention diabolique du grand capital financier, elle rend à elle seule possible la vie parasitique et nonchalante d'une minorité de ploutocrates sur le dos des peuples créateurs et de leur force de travail, elle a conduit à des antagonismes profonds et irréductibles, à la haine de classe d'où est née la guerre civile et fratricide.
Le seul remède, le seul moyen radical pour guérir l'humanité, c'est de briser les chaînes de l'usure. [...]
Celui qui veut combattre le capitalisme doit briser les chaînes de l'usure." (p.2)
"Il va falloir professer que l'argent n'est rien d'autre et n'a pas le droit d'être autre chose qu'une indication du travail qui a été accompli et fourni." (p.5)
"Le veau d'or est l'esprit de la rapacité, de l'instinct de domination sans limite, la disposition uniquement appliquée à la rapine, au vol de tous les biens et trésors de ce monde ; c'est au fond la religion d'un type anthropologique qui ne professe que des idées matérialistes et terrestres. Mais le veau d'or est le contraire du socialisme. Socialisme, appréhendé comme l'idée morale la plus haute, comme idée de l'homme qui n'est pas seul au monde pour lui-même, comme idée que chaque homme à des devoirs à l'endroit de sa communauté et de l'humanité tout entière, et qu'il n'est pas seulement responsable du bien-être immédiat de sa famille, des membres de sa parentèle, du bien-être de son peuple, mais aussi qu'il a des responsabilités morales dont il ne peut se départir pour l'avenir de ses enfants, de son peuple." (p.9-10)
"Les grands ploutocrates sont l'ultime force motrice cachée qui pousse l'impérialisme anglo-américain à la conquête du monde." (p.10)
"Le taux d'intérêt est immoral." (p.12)
"Le bolchevisme est un faux moyen pour lutter contre le veau d'or." (p.12)
"Nous devons opposer [au bolchevisme] une nouvelle idée planificatrice qui, avec une force irénique, unifiera toutes les classes productives." (p.13)
"Ce n'est pas l'économie capitaliste, ce n'est pas le capital en soi et comme tel qui est le fléau de l'humanité. Le besoin intarissable d'intérêts du grand capital financier est la malédiction de toute l'humanité laborieuse." (p.20)
"Il est présent tout à fait étonnant de voir comment toute la pensée socialiste, issue de Marx et d'Engels, portée sur les fonds baptismaux avec le Manifeste du parti communiste et le programme d'Erfurt (notamment Kautsky), ainsi que les caciques socialistes actuels, se mettent au garde-à-vous, comme à l'armée sur ordre d'un supérieur, devant les intérêts du capital financier. [...] Alors que la propriété, la noblesse, la sécurité des personnes et des biens, les droits de la couronne, les privilèges, les convictions religieuses, le code d'honneur des officiers, la patrie et la liberté sont peu ou prou réprouvés, l'intérêt, lui, demeure saint et inexpugnable. Les confiscations de fortune, les socialisations sont à l'ordre du jour, par conséquent des violations juridiques manifestes, qu'on peu certes quelque peu minimiser car elle ne sont commises sur l'individu qu'au nom du prétendu intérêt commun. Tout cela est autorisé, mais l'intérêt est le "noli me tangere", le "ne me touche pas"." (p.23)
"Nous redonnerons de nouveau à l'argent le seul rôle qui peut lui échoir: être un serviteur dans l'énorme et intense fonctionnement de notre économie." (p.47)
"Droit intime et tacite [pour l'Etat] d'intervenir dans la fixation des loyers." (p.56)
"Devoir social impératif de soumettre le système financier au contrôle de la collectivité." (p.57)
"Les employés et les employeurs sont faits pour s'entendre, ils ont le même but, le travail, la production, car sans production, il n'y a pas de travail, pas de vie, pas de culture, pas de progrès et d'ascension." (p.75)
"Sans intégration et subordination de l'individu à la collectivité, aucun Etat n'est viable." (p.76)
"Le capital financier dévoreur d'intérêts est le fléau de l'humanité [...] non le capital industriel, créateur et producteur de biens et services." (p77-78)
"Le bourgeois, pour lequel ne vaut que la tranquillité, devoir du bourgeois, est sûrement épouvanté, comme toujours, par toutes les nouvelles idées, par toutes les nouvelles revendications révolutionnaires, pour lui désordre, troubles, car le voilà obligé de réfléchir à ce sujet ! Tout changement lui répugne, il veut jouir de sa tranquillité et malheur à qui en voudrait à son porte-monnaie. [...] Voilà le bourgeois caricatural -ce type anthropologique dont nous ne pouvons plus rien faire, un rameau sur l'arbre de l'humanité qui, plus tôt il sera coupé, mieux cela vaudra." (p.79)
-Gottfried Feder, Manifeste pour briser les chaînes de l'usure (1919).
"Bolchevisme, fascisme, nazisme: en dépit de leurs différences marginales sur tel ou tel sujet, ils furent tous les trois nourris par le même terreau idéologique."
"Lors des Procès de Nuremberg, Franz von Papen expliquera les choses clairement: "Hitler a toujours souligné que la solution du problème social [...] se trouverait [...] dans un capitalisme où se mêlerait un certain degré de socialisme."
"La nuit même de son arrivée au pouvoir, Adolf Hitler avait promis un programme "gigantesque" de création d'emplois financés par le gouvernement, et sur ce point, les choses évoluèrent rapidement. Des programmes et mesures établissant un travail obligatoire -et presque jamais rémunéré- furent massivement mis en place. [...] A partir de 1935 [...] le service militaire obligatoire fut réintroduit, ce qui "employa" de nombreux jeunes hommes. Parallèlement, le régime avait également mis en place une "répartition du travail" et certains anciens chômeurs ne travaillèrent qu'un seul jour par semaine -trop peu pour vivre correctement, mais assez pour sortir des statistiques du chômage. Ces "tours de passe-passe" [...] ne contribuèrent en rien à la prospérité allemande. [...] Les Nazis utilisèrent les camps de concentration, d'abord prévus pour les opposants politiques, pour ces hommes et ces femmes qui avaient refusé que l'État leur dicte l'emploi qu'ils devaient occuper, ou qui s'étaient montré trop peu enclins à suivre les ordres. [...] Par ailleurs, ces mesures gouvernementales de réduction artificielles du chômage furent accompagnées de baisses administratives du niveau des salaires [...] Le temps de travail fut aussi graduellement augmenté, ce qui n'empêchera pas, dans un premier temps, une baisse sensible du niveau de vie. ."
"Un exemple montrera bien la folie bureaucratique du nazisme. Au cours de la guerre, les hauts dirigeants nazis se mirent à réfléchir sur la possibilité d'interdire les courses de chevaux sur lesquelles les gens prenaient des paris. C'étaient une méthode indigne de gagner de l'argent, pensaient-ils, surtout dans des temps difficiles. Ainsi Goebbels, Bormann, et Hitler lui-même travaillèrent sur cette question éminemment importante, en plein milieu d'une guerre mondiale. Ils échangèrent des lettres, se réunirent, prirent des décisions, les amendèrent, échangèrent de nouvelles lettres, se réunirent à nouveau, et ainsi pendant des mois."
"Dès le second paragraphe du premier chapitre de Mein Kampf, Hitler avait déjà expliqué que si l'État socialiste ne parvenait pas à faire tourner l'économie correctement, alors il aurait le droit d'aller piller les autres nations. [...] En 1938, tandis que l'économie allemande commençait à montrer des signes de déclin prononcé [...] Hitler mis ses vieilles idées en application."
"Le marxisme [de Marx], fondamentalement, n'était pas une doctrine nationaliste. [...] Chez Lénine déjà, derrière les appels à la Révolution mondiale, on pouvait percevoir un "socialisme à la mode russe", adapté aux conditions nationales, puis un abandon de l'idée de révolution mondiale à mesure que cette perspective semblait de plus en plus incertaine ou improbable."
"Ainsi que l'écrira Ludwig von Mises [...]: L'État socialiste doit nécessairement étendre son territoire au maximum. Les avantages qu'il peut accorder à ses citoyens augmentent en proportion de son territoire. Tout ce qu'un État interventionniste peut fournir peut être fourni en quantités pus abondantes par un grand État que par un petit. Plus il prend plus il peut donner. C'est dans l'intérêt de ceux qui le gouvernement désire favoriser que leur État devient aussi grand que possible. La politique d'expansion territoriale devient populaire. Le peuple, comme les gouvernements, devient avide de conquêtes. Tout prétexte d'agression semble bon. Les hommes ne reconnaissent alors qu'un argument en faveur de la paix: que l'adversaire présumé soit assez fort pour briser leur attaque. Malheur au faible.". De par sa nature, le socialisme doit déboucher sur le nationalisme économique et l'autarcie, sous risque de périr. En souhaitant la révolution mondiale, le marxisme ne disait pas autre chose: le socialisme est impossible à l'intérieur d'un monde capitaliste."
"En août 1939, Hitler précisa à nouveau la nécessité d'une action militaire: "Nous n'avons rien à perdre et tout à gagner. Étant données les contraintes qui pèsent sur nous, notre situation économique ne nous permet pas de tenir plus de quelques années. Göring peut le confirmer. Nous n'avons pas d'autre choix. Nous devons agir."
"L'expansionnisme militaire du national-socialisme répondait donc d'abord à une exigence économique -retrouver des moyens financiers permettant la survie du Troisième Reich. Les hauts gradés de l'armée savaient bien que les conquêtes militaires n'étaient pas dictées par l'idéologie. Parce que la guerre était d'abord motivée par l'espoir d'un enrichissement, l'Union Soviétique, avec ses matières premières abondantes et ses millions de kilomètres carrés de territoire, était évidemment un "joli morceau." [...] L'attaque du front russe par les Allemands ne peut être expliquée qu'en considérant cette situation. Le pacte germano-soviétique avait été conclu afin de s'assurer des victoires faciles à l'Ouest, mais la situation économique du Reich était trop catastrophique pour qu'Hitler puisse s'arrêter là."
"Dans son ensemble, le grand patronat restait opposé au national-socialisme, comme à toute autre forme de socialisme. [...] Cela n'empêchait pas, bien évidemment, quelques adhésions et soutiens à titre individuel, souvent en raison des aspects antisémites et nationalistes du programme."
-Benoit Malbranque, Le Socialisme en Chemise Brune.
"Nous autres chefs d'entreprise, nous faisons encore des profits suffisants, et parfois mêmes de gros profits, mais nous ne savons jamais ce que nous aurons le droit de garder."
-Un Chef d'entreprise allemand sous le IIIème Reich.
"J'arrivais de Paris persuadé que l'hitlérisme était un mouvement "de droite", une dernière tentative pour sauver le capitalisme et les privilèges bourgeois, comme disent les socialistes ; ou encore: un rempart contre le bolchévisme, comme disent les réactionnaires. Je vois beaucoup de bourgeois, professeurs, médecins, commerçants, industriels, avocats, employés, rentiers plus ou moins ruinés. Il me faut bien reconnaître qu'ils sont tous contre le régime. C'est un bolchévisme déguisé, répètent-ils. Drôle de "rempart". Ils se plaignent de ce que toutes les réformes soient en faveur des ouvriers et des paysans ; et que les impôts prennent les proportions d'une confiscation de capital ; et que la vie de famille soit détruite, l'autorité des parents sapée, la religion dénaturée, éliminée de l'éducation, persécutée par mille moyens sournois, méthodiquement."
-Denis de Rougemont, écrivain suisse.
-Adolf Hitler, Mein Kampf.
"L'idée du prêt à intérêt est l'invention diabolique du grand capital financier, elle rend à elle seule possible la vie parasitique et nonchalante d'une minorité de ploutocrates sur le dos des peuples créateurs et de leur force de travail, elle a conduit à des antagonismes profonds et irréductibles, à la haine de classe d'où est née la guerre civile et fratricide.
Le seul remède, le seul moyen radical pour guérir l'humanité, c'est de briser les chaînes de l'usure. [...]
Celui qui veut combattre le capitalisme doit briser les chaînes de l'usure." (p.2)
"Il va falloir professer que l'argent n'est rien d'autre et n'a pas le droit d'être autre chose qu'une indication du travail qui a été accompli et fourni." (p.5)
"Le veau d'or est l'esprit de la rapacité, de l'instinct de domination sans limite, la disposition uniquement appliquée à la rapine, au vol de tous les biens et trésors de ce monde ; c'est au fond la religion d'un type anthropologique qui ne professe que des idées matérialistes et terrestres. Mais le veau d'or est le contraire du socialisme. Socialisme, appréhendé comme l'idée morale la plus haute, comme idée de l'homme qui n'est pas seul au monde pour lui-même, comme idée que chaque homme à des devoirs à l'endroit de sa communauté et de l'humanité tout entière, et qu'il n'est pas seulement responsable du bien-être immédiat de sa famille, des membres de sa parentèle, du bien-être de son peuple, mais aussi qu'il a des responsabilités morales dont il ne peut se départir pour l'avenir de ses enfants, de son peuple." (p.9-10)
"Les grands ploutocrates sont l'ultime force motrice cachée qui pousse l'impérialisme anglo-américain à la conquête du monde." (p.10)
"Le taux d'intérêt est immoral." (p.12)
"Le bolchevisme est un faux moyen pour lutter contre le veau d'or." (p.12)
"Nous devons opposer [au bolchevisme] une nouvelle idée planificatrice qui, avec une force irénique, unifiera toutes les classes productives." (p.13)
"Ce n'est pas l'économie capitaliste, ce n'est pas le capital en soi et comme tel qui est le fléau de l'humanité. Le besoin intarissable d'intérêts du grand capital financier est la malédiction de toute l'humanité laborieuse." (p.20)
"Il est présent tout à fait étonnant de voir comment toute la pensée socialiste, issue de Marx et d'Engels, portée sur les fonds baptismaux avec le Manifeste du parti communiste et le programme d'Erfurt (notamment Kautsky), ainsi que les caciques socialistes actuels, se mettent au garde-à-vous, comme à l'armée sur ordre d'un supérieur, devant les intérêts du capital financier. [...] Alors que la propriété, la noblesse, la sécurité des personnes et des biens, les droits de la couronne, les privilèges, les convictions religieuses, le code d'honneur des officiers, la patrie et la liberté sont peu ou prou réprouvés, l'intérêt, lui, demeure saint et inexpugnable. Les confiscations de fortune, les socialisations sont à l'ordre du jour, par conséquent des violations juridiques manifestes, qu'on peu certes quelque peu minimiser car elle ne sont commises sur l'individu qu'au nom du prétendu intérêt commun. Tout cela est autorisé, mais l'intérêt est le "noli me tangere", le "ne me touche pas"." (p.23)
"Nous redonnerons de nouveau à l'argent le seul rôle qui peut lui échoir: être un serviteur dans l'énorme et intense fonctionnement de notre économie." (p.47)
"Droit intime et tacite [pour l'Etat] d'intervenir dans la fixation des loyers." (p.56)
"Devoir social impératif de soumettre le système financier au contrôle de la collectivité." (p.57)
"Les employés et les employeurs sont faits pour s'entendre, ils ont le même but, le travail, la production, car sans production, il n'y a pas de travail, pas de vie, pas de culture, pas de progrès et d'ascension." (p.75)
"Sans intégration et subordination de l'individu à la collectivité, aucun Etat n'est viable." (p.76)
"Le capital financier dévoreur d'intérêts est le fléau de l'humanité [...] non le capital industriel, créateur et producteur de biens et services." (p77-78)
"Le bourgeois, pour lequel ne vaut que la tranquillité, devoir du bourgeois, est sûrement épouvanté, comme toujours, par toutes les nouvelles idées, par toutes les nouvelles revendications révolutionnaires, pour lui désordre, troubles, car le voilà obligé de réfléchir à ce sujet ! Tout changement lui répugne, il veut jouir de sa tranquillité et malheur à qui en voudrait à son porte-monnaie. [...] Voilà le bourgeois caricatural -ce type anthropologique dont nous ne pouvons plus rien faire, un rameau sur l'arbre de l'humanité qui, plus tôt il sera coupé, mieux cela vaudra." (p.79)
-Gottfried Feder, Manifeste pour briser les chaînes de l'usure (1919).
"Bolchevisme, fascisme, nazisme: en dépit de leurs différences marginales sur tel ou tel sujet, ils furent tous les trois nourris par le même terreau idéologique."
"Lors des Procès de Nuremberg, Franz von Papen expliquera les choses clairement: "Hitler a toujours souligné que la solution du problème social [...] se trouverait [...] dans un capitalisme où se mêlerait un certain degré de socialisme."
"La nuit même de son arrivée au pouvoir, Adolf Hitler avait promis un programme "gigantesque" de création d'emplois financés par le gouvernement, et sur ce point, les choses évoluèrent rapidement. Des programmes et mesures établissant un travail obligatoire -et presque jamais rémunéré- furent massivement mis en place. [...] A partir de 1935 [...] le service militaire obligatoire fut réintroduit, ce qui "employa" de nombreux jeunes hommes. Parallèlement, le régime avait également mis en place une "répartition du travail" et certains anciens chômeurs ne travaillèrent qu'un seul jour par semaine -trop peu pour vivre correctement, mais assez pour sortir des statistiques du chômage. Ces "tours de passe-passe" [...] ne contribuèrent en rien à la prospérité allemande. [...] Les Nazis utilisèrent les camps de concentration, d'abord prévus pour les opposants politiques, pour ces hommes et ces femmes qui avaient refusé que l'État leur dicte l'emploi qu'ils devaient occuper, ou qui s'étaient montré trop peu enclins à suivre les ordres. [...] Par ailleurs, ces mesures gouvernementales de réduction artificielles du chômage furent accompagnées de baisses administratives du niveau des salaires [...] Le temps de travail fut aussi graduellement augmenté, ce qui n'empêchera pas, dans un premier temps, une baisse sensible du niveau de vie. ."
"Un exemple montrera bien la folie bureaucratique du nazisme. Au cours de la guerre, les hauts dirigeants nazis se mirent à réfléchir sur la possibilité d'interdire les courses de chevaux sur lesquelles les gens prenaient des paris. C'étaient une méthode indigne de gagner de l'argent, pensaient-ils, surtout dans des temps difficiles. Ainsi Goebbels, Bormann, et Hitler lui-même travaillèrent sur cette question éminemment importante, en plein milieu d'une guerre mondiale. Ils échangèrent des lettres, se réunirent, prirent des décisions, les amendèrent, échangèrent de nouvelles lettres, se réunirent à nouveau, et ainsi pendant des mois."
"Dès le second paragraphe du premier chapitre de Mein Kampf, Hitler avait déjà expliqué que si l'État socialiste ne parvenait pas à faire tourner l'économie correctement, alors il aurait le droit d'aller piller les autres nations. [...] En 1938, tandis que l'économie allemande commençait à montrer des signes de déclin prononcé [...] Hitler mis ses vieilles idées en application."
"Le marxisme [de Marx], fondamentalement, n'était pas une doctrine nationaliste. [...] Chez Lénine déjà, derrière les appels à la Révolution mondiale, on pouvait percevoir un "socialisme à la mode russe", adapté aux conditions nationales, puis un abandon de l'idée de révolution mondiale à mesure que cette perspective semblait de plus en plus incertaine ou improbable."
"Ainsi que l'écrira Ludwig von Mises [...]: L'État socialiste doit nécessairement étendre son territoire au maximum. Les avantages qu'il peut accorder à ses citoyens augmentent en proportion de son territoire. Tout ce qu'un État interventionniste peut fournir peut être fourni en quantités pus abondantes par un grand État que par un petit. Plus il prend plus il peut donner. C'est dans l'intérêt de ceux qui le gouvernement désire favoriser que leur État devient aussi grand que possible. La politique d'expansion territoriale devient populaire. Le peuple, comme les gouvernements, devient avide de conquêtes. Tout prétexte d'agression semble bon. Les hommes ne reconnaissent alors qu'un argument en faveur de la paix: que l'adversaire présumé soit assez fort pour briser leur attaque. Malheur au faible.". De par sa nature, le socialisme doit déboucher sur le nationalisme économique et l'autarcie, sous risque de périr. En souhaitant la révolution mondiale, le marxisme ne disait pas autre chose: le socialisme est impossible à l'intérieur d'un monde capitaliste."
"En août 1939, Hitler précisa à nouveau la nécessité d'une action militaire: "Nous n'avons rien à perdre et tout à gagner. Étant données les contraintes qui pèsent sur nous, notre situation économique ne nous permet pas de tenir plus de quelques années. Göring peut le confirmer. Nous n'avons pas d'autre choix. Nous devons agir."
"L'expansionnisme militaire du national-socialisme répondait donc d'abord à une exigence économique -retrouver des moyens financiers permettant la survie du Troisième Reich. Les hauts gradés de l'armée savaient bien que les conquêtes militaires n'étaient pas dictées par l'idéologie. Parce que la guerre était d'abord motivée par l'espoir d'un enrichissement, l'Union Soviétique, avec ses matières premières abondantes et ses millions de kilomètres carrés de territoire, était évidemment un "joli morceau." [...] L'attaque du front russe par les Allemands ne peut être expliquée qu'en considérant cette situation. Le pacte germano-soviétique avait été conclu afin de s'assurer des victoires faciles à l'Ouest, mais la situation économique du Reich était trop catastrophique pour qu'Hitler puisse s'arrêter là."
"Dans son ensemble, le grand patronat restait opposé au national-socialisme, comme à toute autre forme de socialisme. [...] Cela n'empêchait pas, bien évidemment, quelques adhésions et soutiens à titre individuel, souvent en raison des aspects antisémites et nationalistes du programme."
-Benoit Malbranque, Le Socialisme en Chemise Brune.
"Nous autres chefs d'entreprise, nous faisons encore des profits suffisants, et parfois mêmes de gros profits, mais nous ne savons jamais ce que nous aurons le droit de garder."
-Un Chef d'entreprise allemand sous le IIIème Reich.
"J'arrivais de Paris persuadé que l'hitlérisme était un mouvement "de droite", une dernière tentative pour sauver le capitalisme et les privilèges bourgeois, comme disent les socialistes ; ou encore: un rempart contre le bolchévisme, comme disent les réactionnaires. Je vois beaucoup de bourgeois, professeurs, médecins, commerçants, industriels, avocats, employés, rentiers plus ou moins ruinés. Il me faut bien reconnaître qu'ils sont tous contre le régime. C'est un bolchévisme déguisé, répètent-ils. Drôle de "rempart". Ils se plaignent de ce que toutes les réformes soient en faveur des ouvriers et des paysans ; et que les impôts prennent les proportions d'une confiscation de capital ; et que la vie de famille soit détruite, l'autorité des parents sapée, la religion dénaturée, éliminée de l'éducation, persécutée par mille moyens sournois, méthodiquement."
-Denis de Rougemont, écrivain suisse.
Dernière édition par Johnathan R. Razorback le Sam 21 Fév - 23:28, édité 1 fois